Le pape Benoît XVI explique l’interaction possible entre nos morts et nous…
Que l’amour puisse parvenir jusqu’à l’au-delà, que soit possible un mutuel donner et recevoir, dans lequel les uns et les autres demeurent unis par des liens d’affection au-delà des limites de la mort – cela a été une conviction fondamentale de la chrétienté à travers tous les siècles et reste aussi aujourd’hui une expérience réconfortante.
Qui n’éprouverait le besoin de faire parvenir à ses proches déjà partis pour l’au-delà un signe de bonté, de gratitude ou encore de demande de pardon ?
À présent on pourrait enfin se demander: si le « purgatoire » consiste simplement à être purifié par le feu dans la rencontre avec le Seigneur, Juge et Sauveur, comment alors une tierce personne peut-elle intervenir, même si elle est particulièrement proche de l’autre ?
Quand nous posons une telle question, nous devrions nous rendre compte qu’aucun homme n’est une monade fermée sur elle-même. Nos existences sont en profonde communion entre elles, elles sont reliées l’une à l’autre au moyen de multiples interactions.
Continuellement la vie des autres entre dans ma vie: en ce que je pense, je dis, je fais, je réalise. Et vice-versa, ma vie entre dans celle des autres : dans le mal comme dans le bien. Ainsi mon intercession pour quelqu’un n’est pas du tout quelque chose qui lui est étranger, extérieur, pas même après la mort. Dans l’interrelation de l’être, le remerciement que je lui adresse, ma prière pour lui peuvent signifier une petite étape de sa purification.
Et avec cela il n’y a pas besoin de convertir le temps terrestre en temps de Dieu : dans la communion des âmes le simple temps terrestre est dépassé.
Il n’est jamais trop tard pour toucher le cœur de l’autre et ce n’est jamais inutile. Ainsi s’éclaire ultérieurement un élément important du concept chrétien d’espérance.
Notre espérance est toujours essentiellement aussi espérance pour les autres; c’est seulement ainsi qu’elle est vraiment espérance pour moi. En tant que chrétiens, nous ne devrions jamais nous demander seulement : comment puis-je me sauver moi-même ? Nous devrions aussi nous demander : que puis-je faire pour que les autres soient sauvés et que surgisse aussi pour les autres l’étoile de l’espérance ? Alors j’aurai fait le maximum pour mon salut personnel.
Benoît XVI, encyclique Spe Salvi § 48
Encyclopédie Mariale
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La prière pour les âmes du purgatoire (Benoît XVI) :
La prière pour les âmes du purgatoire (Benoît XVI)
Dans le judaïsme ancien, il existe aussi l’idée qu’on peut venir en aide aux défunts dans leur condition intermédiaire par la prière (cf. par exemple 2 M 12, 38-45: 1er s. av. JC).
La pratique correspondante a été adoptée très spontanément par les chrétiens et elle est commune à l’Église orientale et occidentale.
L’Orient ignore la souffrance purificatrice et expiatrice des âmes dans « l’au-delà », mais il connaît divers degrés de béatitude ou aussi de souffrance dans la condition intermédiaire.
Cependant, grâce à l’Eucharistie, à la prière et à l’aumône, « repos et fraîcheur » peuvent être donnés aux âmes des défunts.
Que l’amour puisse parvenir jusqu’à l’au-delà, que soit possible un mutuel donner et recevoir, dans lequel les uns et les autres demeurent unis par des liens d’affection au delà des limites de la mort – cela a été une conviction fondamentale de la chrétienté à travers tous les siècles et reste aussi aujourd’hui une expérience réconfortante.
Qui n’éprouverait le besoin de faire parvenir à ses proches déjà partis pour l’au-delà un signe de bonté, de gratitude ou encore de demande de pardon?
À présent on pourrait enfin se demander: si le « purgatoire » consiste simplement à être purifié par le feu dans la rencontre avec le Seigneur, Juge et Sauveur, comment alors une tierce personne peut-elle intervenir, même si elle est particulièrement proche de l’autre?
Quand nous posons une telle question, nous devrions nous rendre compte qu’aucun homme n’est une monade fermée sur elle-même.
Nos existences sont en profonde communion entre elles, elles sont reliées l’une à l’autre au moyen de multiples interactions.
Nul ne vit seul. Nul ne pèche seul. Nul n’est sauvé seul.
Continuellement la vie des autres entre dans ma vie: en ce que je pense, je dis, je fais, je réalise. Et vice-versa, ma vie entre dans celle des autres: dans le mal comme dans le bien.
Ainsi mon intercession pour quelqu’un n’est pas du tout quelque chose qui lui est étranger, extérieur, pas même après la mort.
Dans l’inter-relation de l’être, le remerciement que je lui adresse, ma prière pour lui peuvent signifier une petite étape de sa purification.
Et avec cela il n’y a pas besoin de convertir le temps terrestre en temps de Dieu: dans la communion des âmes le simple temps terrestre est dépassé.
Il n’est jamais trop tard pour toucher le cœur de l’autre et ce n’est jamais inutile.
Ainsi s’éclaire ultérieurement un élément important du concept chrétien d’espérance.
Notre espérance est toujours essentiellement aussi espérance pour les autres; c’est seulement ainsi qu’elle est vraiment espérance pour moi. En tant que chrétiens nous ne devrions jamais nous demander seulement: comment puis-je me sauver moi-même?
Nous devrions aussi nous demander: que puis-je faire pour que les autres soient sauvés et que surgisse aussi pour les autres l’étoile de l’espérance? Alors j’aurai fait le maximum pour mon salut personnel.
Benoît XVI, encyclique Spe Salvi § 48
2 novembre : Commémoraison de tous les fidèles défunts
• La prière pour les âmes du purgatoire (Benoît XVI)
• Marie Porte du Ciel
• A Notre-Dame du Bien-Mourir, Abbaye de Fontgombault
• A Notre Dame de Montligeon, Libératrice des âmes du purgatoire
• Prières du rite arménien pour les défunts
• Le purgatoire (catéchisme de l’Eglise catholique)
• Justice et grâce (Benoît XVI)
• Comment diminuer le purgatoire ?
• Les bébés avortés parmi les fidèles défunts.
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Mâcha Meril & Michel Legrand
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Il y a un pont qui relie le Paradis et la Terre.On l’appelle le «Pont de l’Arc-en-Ciel», à cause de ses nombreuses couleurs.
Au bout du Pont de l’arc-en-ciel, il y a un pays de prairies, de collines et des vallées luxuriantes.
Quand un de nos compagnons décède, il va là-bas.Il y a toujours de la nourriture et un temps printannier.
Les animaux vieux et faibles sont jeunes à nouveau. Ceux qui ont été blessés ou mutilés sont de nouveau en pleine forme. Ils jouent ensemble toute la journée.
Une chose manque tout de même : ils ne sont pas avec ceux qui les ont aimés sur terre. Alors, chaque jour ils courent et jouent, jusqu’au moment où l’un d’eux s’arrête soudain de jouer et regarde en l’air. Son nez s’agite ! Ses yeux fixent l’horizon ! Et tout d’un coup, il s’éloigne en courant du groupe, volant au-dessus de l’herbe verte, ses jambes le portant de plus en plus vite.
Il vous a vu, et, quand vous vous rencontrez,vous prenez votre compagnon dans vos bras, et vous l’étreignez.Les Les bisous pleuvent sur votre visage encore et encore et encore,et vous dévisagez une fois de plus votre ami tant adoré.
Alors, vous traversez ensemble le Pont de l’Arc-en-Ciel, pour ne plus jamais être séparé.
Merci Christophe Gallet : https://www.facebook.com/groups/640844407209363/permalink/991986482095152/?mibextid=rS40aB7S9Ucbxw6v
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